Création musicale “Ressusciter la Rose”

Un hommage musical exceptionnel à la vie, l’œuvre et la mémoire de Marie Laure et Charles de Noailles, d’après une idée originale de Jean-Pierre Blanc.

En partenariat avec l’Opéra de Toulon Provence Méditerranée

Avec le généreux soutien d’Aline Foriel-Destezet

et de CHANEL, grand mécène du Centenaire

Proposition musicale en trois actes de :
Vincent Huguet, mise en scène
Raphaël Lucas, composition et direction musicale
Simon Johannin, livret

Production : villa Noailles

Dernière places disponibles pour le dimanche 17 : Réservez vos billets ici

Les places sont à récupérer impérativement en physique à la villa Noailles la semaine du 11 au 15 septembre

AVEC

Chanteurs
Camélia Jordana, Jeanne Gérard,
Bastien Rimondi, Malik Djoudi,
Delphine Megret, Yanis Siah

Acteurs
Pauline Cheviller, Felix Maritaud, Marie-Mathis Aubert

Acrobates
Compagnie Wonsembe

Costumes
Jean Colonna, Somshit Sinthirath, Jacques Merle & Max Denis

Bijoux Floraux
Claire Iseppi

Styliste
Nikita Vlassenko

Cinéaste
Karim Zeriahen

Musique
Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon, Kema et Nelson Baliardo

Magicien
Giovanni Garino

Composition électronique composition
Junk8 du groupe contre-façon

Violons
Laurence Monti, Agnès Kosza

Alto
Alain Pélissier

Violoncelle
Manuel Cartigny

Contrebasse
Benoît Levesque

Flûte
Boris Grelier

Piccolo
David Dreyfus

Clarinette
Frank Russo

Trompette
Pascal Reymond

Cor
Harmonie Moreau

Tuba
Florian Wielgosik

Percussions
Steve Clarenbeek, Maxime Guillouet, Clément Mélis

Claviers
Olga Jegunova, Galina Soumm

Basse électrique
Alexis de Compreignac

Scénographie
Patrick Bouchain

Assistante à la mise en scène assistant
Marie-Mathis Aubert

Complicité chorégraphique
Yanis Siah

Chef de Chant
Olga Jegunova

Tapisseries pour le décor
Manon Daviet

Avec la participation exceptionnelle
American Vintage
Pernod Ricard
Puntoseta
Atelier Monteix
le19M
Repetto

Celle de la création d’un des premiers bâtiments cubistes de France,
Celle de ses mécènes aventureux, audacieux, justes du XXe siècle,

Ce sera à Hyères en 2023,

100 ans après les premiers dessins,
100 ans après les décors de L’Inhumaine.

Robert Mallet-Stevens se verra confier par Charles et Marie Laure de Noailles la construction d’une résidence de villégiature sur la colline du château
à Hyères, la petite maison intéressante à habiter deviendra, en 10 ans de chantier, un château cubiste de deux mille mètres carrés.
Le château Saint-Bernard est de son vrai nom, appelé villa Noailles avec l’usage, depuis son acquisition par la ville d’Hyères le 30 mars 1973.

Nous avons choisi, avec l’équipe de la villa Noailles, de créer dans cette année de célébration un objet musical, un objet musical nouveau, moderne,
qui mélange, invente, célèbre,la jeunesse, la création, le talent et l’enthousiasme !L’enthousiasme de la vie, de la vie créative avec des chanteur·euse.s, des acrobates, des musicien.ne.s, des créateur.trice.s.

À partir du 30 mars 2023 et tout au long de l’année, nous nous retrouverons, pour célébrer ce lieu de vie créatif, généreux et enthousiaste depuis 100 ans !

Vive la vie,
vive la création,
vive Charles et Marie Laure de Noailles !

Jean-Pierre Blanc
et Pascale Mussard,
octobre 2022

Célébrer. Pas seulement ce qui fut, mais surtout ce qui continue à être, sur les hauteurs de la ville, sur cette acropole cubiste, belle au bois vivant, promontoire avant-gardiste avec vue sur la mer. Hypothèse corollaire : la Villa Noailles est un théâtre, aussi, une scène, depuis près d’un siècle, puisque c’est là qu’on se rencontre, qu’on se regarde, qu’on s’écoute, hier
en petit cercle, aujourd’hui élargi, toutes fenêtres ouvertes. Se réunir et inventer une histoire, ensemble la raconter, la jouer, c’est ce que font les enfants, c’est ce que firent les Noailles et leurs amis devant la caméra de Jacques Manuel dès 1928 avec Biceps et Bijoux, c’est ce que font les acteurs au théâtre et les chanteurs à l’Opéra. Lyrique, la vie de Marie Laure et Charles l’est à souhait, tellement que si c’était une œuvre de fiction, on dirait sûrement que c’est un peu too much… comme l’Opéra, qui est souvent too much aussi, et pourtant, peut-être que ça fait partie de son identité d’être excessif, archi-sentimental, incapable de tiédeur, définitif. C’est pour ça qu’il faut un opéra, ou une forme qui s’y apparente, pour fêter cette histoire : à démesure, démesure et demie.

Puiser directement non pas dans les archives mais au cœur vibrant des œuvres, humer l’air de leurs nuits, capter les rythmes de leurs engouements, imaginer la trajectoire de leurs désirs, partout, sur les terrasses, les toits, dans les jardins et tous les recoins carrés, les escaliers, dans les livres et à la surface des toiles. Ce n’est pas surprenant que Mallet-Stevens ait réalisé tant de décors de films : son architecture invite à transcender le quotidien, à l’habiter autrement. Tout est là, donc : les personnages, l’histoire, le décor. Dans le foisonnement artistique presque infini auquel le nom de Noailles est associé, il faut choisir, viser, parfois oublier, s’éloigner radicalement pour rester aujourd’hui, être dans la connivence plutôt que dans la révérence, tenter de garder de cette aventure l’essentiel : la curiosité, l’enthousiasme, la générosité, l’inventivité, l’humour, sans oublier le sport, central dans la conception comme l’usage de la Villa. La grand-mère de Marie Laure, Laure de Sade, comtesse de Chevigné, avait servi de modèle à Proust pour la duchesse de Guermantes, donc c’est une tradition familiale que d’inspirer des personnages de fiction et sans doute est-ce aussi une tradition familiale —héritage princier—que de se mettre en scène soi-même, devant l’œil d’un peintre, l’objectif d’un photographe devant des amis ou en toute autre situation mondaine ou officielle. S’inspirer de tout cela pour l’incarner, aujourd’hui.

Vincent Huguet,
avril 2022

La villa Noailles remercie

Madame Aline Foriel-Destezet pour son généreux soutien

l’Opéra de Toulon et son directeur Jérôme Brunetière

Patrick Bouchain
L’Atelier Montex
American Vintage
Debeaulieu
Puntoseta
Lemarié
Pernod Ricard
Repetto