François Champsaur
le 27 juin 2019Reprise des discussions naturelles
L’idée de cette exposition est de questionner le rapport entre l’homme et la nature.
La société de consommation à laquelle nous participons tous, portée à son paroxysme par le progrès de l’ère thermo-industrielle, est en train d’épuiser nos ressources terrestres et humaines. Il est temps de réenvisager notre mode de création, de production et de pensée afin de nous réconcilier avec la nature et notre propre nature.
Scène 1 : Plantes vagabondes
Dès que l’homme arrête d’intervenir, la nature réinvestit les espaces.
Comme dans une friche industrielle, la végétation reprend ses droits et recrée son écosystème.
Scène 2 : Fagots et autres idées
Contempler la simplicité à portée de main, à portée de vue.
Comme un abécédaire naturel nous permettant d’imaginer et de créer de nouveaux horizons, non plus fondés sur l’industrie, la productivité et l’ego mais sur la nature, la poésie et la lenteur.
Scène 3 : Soirée mousse
Sans eau, plus rien. Ni vie, ni énergie, ni pensée, ni production.
L’eau est la source de vie, elle est à l’origine de tout. Une invitation à se réaxer en reconsidérant nos comportements et nos modes de production pour qu’ils n’altèrent plus le vivant.
Scène 4 : Paresse créative
Non pas ne rien faire, mais faire rien.
L’esprit est comme les plantes : quand on le laisse libre, il vagabonde.
Renouer avec les bienfaits de la position allongée à ne rien faire : c’est là qu’on travaille intérieurement, sous la surface.
Scène 5 : Utopie frugale
La Terre nourricière est abondance.
Quand on la respecte, elle produit tout ce dont on a besoin.
Cuisiner, partager, échanger de la nourriture vivante, énergétique et bienfaisante. Se nourrir de produits locaux de saison sans aucune chimie, de vin vivant, de joie et d’amour.
François Champsaur