“L’Amour, la Mer, les Femmes” par Aline Asmar d’Amman

Née au Liban, Aline Asmar d’Amman est architecte et fondatrice de Culture in Architecture. Basée à Paris et à Beyrouth, l’agence crée des ponts entre les cultures tout en tissant un lien entre le passé et le présent. Approchant chaque projet avec une force narrative évocatrice, Aline Asmar d’Amman puise dans un abécédaire construit de brut et de précieux, de patrimoine et de modernité, de poésie et de matérialité.

Culture in Architecture a réalisé plusieurs projets d’aménagement intérieur emblématiques dans le monde, dont la rénovation de l’Hôtel de Crillon à Paris, le décor du restaurant Le Jules Verne, mythique adresse gastronomique de la Tour Eiffel, ainsi que la transformation en cours du Palazzo Dona Giovannelli, l’un des joyaux historiques de
la cité des Doges, en futur hôtel Orient Express. L’architecte a également collaboré avec le grand créateur Karl Lagerfeld sur ses décors à l’Hôtel de Crillon et sur une collection de sculptures fonctionnelles, ‘Architectures’, pour la Carpenters Workshop Gallery. En 2022, elle réalise la scénographie architecturale du Pavillon du Liban à la Biennale d’art de Venise et lance sa collection de mobilier dont l’iconique salon de conversation ‘Georgia’ et le chapitre II de la ‘Mémoire des Pierres’, meubles brutalistes en pierres sauvages et upcyclées.

Aline Asmar d’Amman poursuit un travail transversal allant de l’architecture d’intérieure à la direction artistique et la scénographie dans les quatre coins du monde, avec une facture contemporaine engagée dans la transmission des savoirs, la collaboration avec les métiers d’art et les conversations culturelles.

« L’Amour, la Mer, les Femmes »

EXPOSITION CARTE BLANCHE
Aline Asmar d’Amman, architecte et fondatrice de Culture in Architecture
Invitée d’honneur et présidente du Jury du 7ème festival d’Architecture Intérieure de la Villa Noailles, Design Parade Toulon 2023

Promenade littéraire à travers une matérialité poétique, « L’Amour, la Mer, les Femmes » évoque le pouvoir des mots sur notre imaginaire dans une architecture intérieure sous influence. Porté par le sentiment de liberté et de sensualité qu’appellent les vagues de la Méditerranée, l’espace se déploie comme autant de pages à feuilleter, emprisonnant dans des alcôves dédiées l’écho de nos inlassables quêtes de beauté.

Empreint de références au roman et à l’écriture au travers du prisme féminin, le décor onirique questionne le rapport aux objets narratifs pris dans un jeu de conversations et de mémoire. Il invite à l’émerveillement sensoriel, en équilibre entre sophistication et brutalisme.

Mettant en scène des mots et des textures qui associent la magie de l’écriture à celle du geste, l’exposition carte blanche de l’architecte est marquée de souvenirs personnels liés à son enfance au Liban et à la promesse indéfectible du livre, bouclier protecteur, porte du rêve.

Des livres choisis, aimés, sont enchâssés dans une terre bétonnée pour faire naître une série de meubles sculpturaux en ‘béton littéraire’. Conçues expressément pour cette exposition, ces pièces cristallisent l’idée de la culture comme armature essentielle.

Des plis se déploient dans un éventail de luminaires solaires, surlignés d’or-argent. Des murs entiers se couvrent de matières nouvelles, portant la signature Haute-Couture des Maisons Lemarié et Lognon. Des livres suspendus sont ornés de mots retenus pour leur pouvoir évocateur et brodés par la Maison Lesage. La promenade est une rencontre avec soi, le reflet des miroirs est présent. C’est aussi un chemin vers l’autre et tout le message du ‘miroir des cultures’, prolongeant à l’infini la mosaïque de nos différences.

Sanctuaire inspiré dédié aux femmes autrices, ‘le bureau d’écriture’ amorce les espaces de nuit.
Un blanc azuré s’empare de lames à facettes finement sculptées, striées, alternant opacité et transparence, staff à l’état brut et organza frangé, peint à la main. Des paravents articulés sont tatoués de textes puissants.

Glisser de la douceur du jour à l’ombre argentée, de la clarté de l’aube à l’érotique de la nuit. S’allonger sous le ‘mobile des métiers’ et rejoindre le sommeil. Objet suspendu aux huit branches tentaculaires, attrape-rêve géant, il tient en équilibre autour de tiges en chanvre et en métal frappé, les créations délicates des Métiers d’art de la Mode réunis par CHANEL au 19M. Inspiré d’une phrase de Cocteau, ‘j’ignore quel est cet objet ou comment il se présente, mais j’aime qu’il existe et rêve dessus’. Le mobile conte l’allégresse de l’acte de création et ses mille et une histoires d’insomnies.
Des morceaux d’onyx évanescent embrassent les livres dans l’étreinte immobile d’une bibliothèque. Les murs s’enlacent autour de matelas soyeux esquissant un tendre paysage de l’amour.
Plus loin, dans le salon de bain, un grand ouvrage en marbre semble avoir été tracé par la terre-mère.

L’art contemporain, vécu comme un amplificateur de résonances, est intensément présent. Le choix curatorial confié à Docent et à Hélène Nguyen-Ban par Aline Asmar d’Amman souligne avec acuité le dialogue entre l’architecture intérieure et la richesse de la création artistique. Des œuvres singulières renouvellent le plaisir des correspondances inattendues. Elles semblent toutes appartenir à un mythe que la mer aurait vu naître.

Berceau des cultures, la Méditerranée apparait ainsi comme l’espoir de l’éternel voyage vers des horizons fertiles et des ‘lieux à soi’.
La matière et le papier, l’encre et les pierres se correspondent. La légèreté émane de la gravité.
Ainsi se succèdent les espaces, animés et incarnés, comme pris dans un ciment des songes

Réalisés en collaboration avec les Métiers d’art de la Mode de CHANEL, le19M, les artisans partenaires et les Entreprises du Patrimoine Vivant, la scénographie et le mobilier exclusivement conçus par Aline Asmar d’Amman pour cette exposition font la part belle au 7ème Festival International d’Architecture Intérieure, Design Parade Toulon, coïncidant avec le centenaire de la Villa Noailles.
Ils rendent hommage à l’esprit libre des plus grands mécènes du 20ème siècle et suggèrent une idée de l’intérieur méditerranéen au pouvoir évocateur, à l’image du contient liquide qui réunit mythes et diversité, tout en jetant des ponts fertiles entre les rives du monde.

L’exposition, espace par espace :

L’entrée des contes
L’entrée des contes, ponctuée de fauteuils de Jean Veber - Paul Follot, empruntés au Mobilier National et tapissés d’histoires, invite au langage des fables et des légendes. Lovés dans une coque arrondie, les murs se détachent comme un millefeuille de pages aux tranches éraflées, patinées par les ateliers de Signature Murale.
Deux colonnes brutalistes de ‘béton littéraire’ dévoilent les affinités électives d’ouvrages pris dans la terre, transpercés de tiges de fer. Un jeu de correspondances joyeuses conjugue les noms de Charles et Marie-Laure de Noailles et d’Anaïs Nin, du poète arabe Adonis et de Robert Mallet-Stevens, avec le livre de Karl Lagerfeld sur la Villa Noailles à l’aura légendaire. L’œuvre de Bianca Bondi y répond en contrepoint, révélant l’invisible interconnectivité de tout, avec un ‘livre de famille’ en métamorphose. Le luminaire suspendu, conçu par Aline Asmar d’Amman en collaboration avec des Maisons Lemarié et Lognon, appelle au ciel par son allure singulière. Il confère à l’espace une dimension onirique mêlée de chic, un dénominateur commun aux Métiers d’art de la Mode de CHANEL, le19M et aux intérieurs incarnés.

Le salon de conversation
Le salon de conversation s’articule autour de deux bibliothèques latérales fendues d’étagères ‘meurtrières’ : une vague lacère les murs pour accueillir les ‘Leporellos’ d’Etel Adnan. Poétesse de l’absence et de l’exil, ses livres-accordéon portent les stigmates intimes de la nostalgie : pourpre de Tyr, vert minéral, grenat et bleu turquoise, quelque chose qui parle d’origines et de l’éternelle mare nostrum. Une série de fauteuils ‘Georgia’ aux couleurs perdues, bleu céleste et rose carné, infiltrent l’espace de jour en tresse. Leur mouvement se mélange à la patine poudrée des murs et claque contre la table brutaliste dressée plus loin. Sur les murs, une série de dessins au crayon de Vidya Gastaldon évoquent le ‘sentiment océanique’. De l’étain frappé étale des nageoires découpées dans le béton ivoire des guéridons. Le scénario se dédouble, légèrement déformé comme dans une ondulation, au plafond. Au milieu de l’espace, deux alcôves se font face, arches fragmentées aux textures de corail blanchi, réminiscence d’un classicisme sans âge. Les appliques lumineuses, réalisées en collaboration avec des Maisons Lemarié et Lognon parlent le langage des coquillages et des fonds marins.

Le miroir des cultures
Au-devant d’un mur miroir incliné, retenu par des chaînes navales, la tribune surélevée, théâtre du ‘miroir des cultures’ se pare de pages envolées, ornées d’alphabet couture. Issues de livres imaginaires, révélant chacun le secret d’un mot unique et évocateur, choisi pour illustrer un état d’esprit impossible à traduire en dix mots et dix langues, des pages brodées de raphia teinté et de paillettes par la Maison Lesage, esquissent une fresque abstraite et enluminée.
Une table brutaliste évoque ‘la possibilité d’une île’ où les livres que nous rêvons d’emporter attendent depuis longtemps, scellés dans une archéologie moderne. Une mystérieuse épée de pirate de Valentina Cameranesi est un écho aux mots de Kafka : ‘un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous’.
La scène invite à se réunir autour du ‘Déjeuner sous l’herbe’ de Théo Mercier et de ‘Bloom’, œuvre de Bianca Bondi, vitrine de curiosités, pressant des objets passés entre un verre, du papier et des branches d’eucalyptus. Des rideaux couture en tissu Pierre Frey réalisés en collaboration avec les Maisons Lemarié et Lognon, habillent les fenêtres de jupes envolées, empreintes de traces de perles perdues au creux du tissu.

Le bureau d’écriture
Sanctuaire inspiré dédié aux femmes autrices, le bureau d’écriture amorce les espaces de nuit.
Sous les doigts habiles des artisans d’exception de la Maison Lemarié, Les murs se parent de plis et de mots, comme tatoués de textes puissants, obsessionnels : de Nadia Tuéni à Lidia Yuknavitch, Marguerite Duras et Leïla Slimani, de Judith Housez à Virginia Woolf, Etel Adnan et Virginie Despentes, un jeu de déplié-plissé cerne la surface de la pièce.
Hommage aux écrivaines culte, ces créations évoquent le passage de l’encre et du papier, au dessin d’architecture, animé par le geste de l’artisan.

La matière poétique
L’obsession esthétique de la matière écorchée, écho de nos belles cicatrices, contraste avec le détail parfait. Alternant des matières solides et textures délicates que la lumière traverse, les surfaces vibrent comme une vague de pages blanches.
Une chaise d’Andrée Putman habite l’espace avec rigueur et élégance, derrière un meuble en métal plié et fumé, à l’allure androgyne, réalisé en collaboration avec l’Atelier François Pouenat.
Des métaux froissés s’écrasent dans la matière dure. L’éclat du verre fondu, arachnéen, de Valentina Cameranesi habille l’armoire à liqueurs cylindrique rotative, développée avec les Ateliers Maleville. L’étrange et le sublime narrent les idées vagabondes de pionnières de tous les continents.

Féminité forte et finesse absolue
Des paravents d’exception conçus par Aline Asmar d’Amman en collaboration avec les Maisons Lemarié et Lognon, et réalisés avec l’atelier Del Boca, alternent opacité et transparence, staff à l’état brut et organza frangé, peint à la main. Une seconde peau empreinte de féminité forte et de finesse absolue.

Le « Mobile des Métiers »
Objet suspendu aux huit branches tentaculaires, attrape-rêve géant, il tient en équilibre autour de ses tiges en chanvre et en métal frappé, créations délicates des Métiers d’art de la Mode de CHANEL, réunis au sein du 19M. Porte du rêve, il plane au-dessus d’une bibliothèque brutaliste traversée d’étagères en onyx aux nuances évanescentes. Inspiré d’une phrase de Cocteau, ‘j’ignore quel est cet objet ou comment il se présente, mais j’aime qu’il existe et rêve dessus’, il conte l’allégresse de l’acte de création et ses mille et une histoires d’insomnies.
(Cet objet exclusif conçu par Aline Asmar d’Amman est réalisé en collaboration avec l’atelier François Pouenat. Tous les objets suspendus au ‘mobile des métiers’ ont été spécialement créés par les Métiers d’art de la Mode, le19M: Lemarié, Lognon, Goossens, Lesage (Hubert Barrère), Massaro, Atelier Montex, Studio MTX, Paloma, Maison Michel)

Le brutalisme précieux
Des tranches de mots et de pierres ont fondu l’une dans l’autre dans une étreinte immobile. La tapisserie de Lice ‘Coquillages au bord de la mer’ de Raoul Dufy, 1966, joue le contrepoint avec le paravent contemporain de Shuo Hao, ‘Cinq choses et le Gardien’, illustré d’allégories modernes en torsion suave. Les cloisons glissent l’une sur l’autre comme des corps qui s’enlacent, et invitent à la plénitude des rêves éveillés. Des matelas couverts de satin et de velours de la maison Pierre Frey esquissent un tendre paysage de nuit.

Le salon de bain
Le salon de bain est dédié à Vénus. Des moulages de coquillages crayeux, exagérément agrandis, se greffent à une architecture de miroirs et d’escaliers, comme une miniature à l’antique revisitée. L’image et les sensations sont dédoublées, saccadées. Face à ‘JeanJoel’, objet fractal en inox poli aux soudures apparentes -conçu par Aline Asmar d’Amman comme un clin d’œil au miroir polyédrique des frères Martel, commande de Charles de Noailles pour la Villa et réalisé avec l’atelier François Pouenat - un mannequin se revêt d’un vêtement délicat signé Maison Rabih Kayrouz. Des doigts de fées ont ramassé et cousu de mystérieux coquillages dorés et couleur argile. Ils partagent leur secret avec la ‘Vénus Anadyomène’, tapisserie de Lice de Dufy, gardienne du passage au salon de bain, avec les visages des ‘Siamoises’ en céramique de Richard Fauguet. Le rideau en raphia plié et effiloché des Maisons Lemarié et Lognon filtre la lumière, temporisant la théâtralité des ouvertures.
Sur la tablette de bain, un grand livre de marbre et d’onyx semble avoir été tracé par la terre-mère.

L’art contemporain, des choix artistiques confiés à DOCENT
Ponctuant chacun des lieux de l’exposition, le choix curatorial de Docent forme pour le visiteur une promenade enchanteresse, empreinte de rêves et de mythologies. L’œil y croisera ainsi les métamorphoses que dévoilent les vitrines de Bianca Bondi, les restes sublimés de Théo Mercier, les dessins sensuels de Vidya Gastaldon, les créatures illustrées de Shuo Hao, la céramique dévorée de Caroline Achaintre, ou encore l’œuvre bicéphale de Richard Fauguet, aux yeux de coquillages, qui comme chacune des œuvres choisies semble née des rives d’une mer mythologique. La richesse des univers créatifs des artistes exposés, en résonance avec les partis pris architecturaux, décuple l’émotion et la densité ressentie.
Leur présence distille mille messages poétiques avec une fraîcheur contemporaine dans cet intérieur consacré à « L’Amour, la Mer, les Femmes ».

Une scénographie d’introduction aux expositions par Aline Asmar d’Amman

Retour du Port et du Marché

L’escalier de l’ancien évêché est balayé de sensations méditerranéennes. « La Mer » d’Ange Leccia, œuvre vidéo immersive, appelle à découvrir l’espace habité par les bruits de l’eau, un écho au port de Toulon qui accueille les visiteurs dès le rez-de-chaussée.

La scénographie de l’escalier est conçue par Aline Asmar d’Amman pour évoquer le voisinage maritime, utilisant les codes du langage naval et la symbolique de la lumière. Une corde de bateau s’entrelace avec des anneaux de métal forgé et des lampions vénitiens en verre soufflé, formant une installation continue développée avec la maison Delisle. Une tresse de chanvre des passementeries Houlès, ponctuée de lumière opale, guide le chemin jusqu’aux expositions de l’étage. Une installation spectaculaire part du plafond de la cage d’escalier et attrape au vol des sphères en albâtre suspendues.
Au sol, des tapis en matière naturelle de Codimat Collections atténuent les résonances et préparent à la découverte.

Sur le palier, les ‘window panels’ de Studio MTX, revisités comme un auvent, invitent l’esprit envolé du marché voisin, à intérieur du bâtiment. Un ruban visuel continu se déroule du mur au ciel de la pièce, rappelant ainsi l’Orient et les tentures de la place Louis Blanc.
Autant de clins d’œil à l’effervescence du quartier et à la générosité du festival d’architecture intérieure, ouvert à tous et réunissant la grande famille de la Design Parade de Toulon.

Partenaires : DELISLE, Houlès, Codimat , Studio MTX, Galerie Jousse Entreprise & Ange Leccia.

Les Collaborations Exceptionnelles

Réalisés en collaboration avec les exceptionnels Métiers d’Art de la Mode de CHANEL, réunis au sein du 19M, des artisans partenaires et des Entreprises du Patrimoine Vivant, la scénographie et le mobilier exclusivement conçus par Aline Asmar d’Amman pour cette exposition font la part belle au 7ème Festival international d’architecture d’intérieure coïncidant avec le centenaire de la villa Noailles.
Ils rendent hommage à l’esprit libre des plus grands mécènes du XXème siècle et à la culture méditerranéenne qui rassemble, et jette des ponts fertiles entre les rives du monde.
La narration du décor s’inspire directement de détails liés à l’architecture de la villa Noailles, le brutalisme de Robert Mallet Stevens, la vision audacieuse de ses illustres propriétaires, la présence des artistes et illustres personnalités qui l’ont habitée ou y ont répondu à des commandes d’arts décoratifs.

Collaborations avec les Métiers d’art de la Mode de CHANEL, le19M:

AAA × Maisons Lemarié et Lognon
Les paravents et les totems du bureau d’écriture,
Les objets lumineux de l’entrée des contes et du salon de conversation,
Les rideaux couture,

  • Les paravents et les totems du bureau d’écriture :
    Conçus par Aline Asmar d’Amman en collaboration avec les Maisons Lemarié et Lognon, les paravents d’exception sont réalisés avec l’atelier Del Boca en plâtre résiné, à partir de métiers originaux de la maison d’art du 19M, pour répondre au décor original du bureau d’écriture. Hommage aux autrices culte, ces créations évoquent le passage de l’encre et du papier, au dessin d’architecture, animé par le geste de l’artisan.
    Les murs emprisonnent l’écho de textes puissants, une seconde peau empreinte de féminité forte et de finesse absolue. Alternant des matières solides et opaques avec des voilages d’Organza frangés ou plissés, peints à la main par les Maisons Lemarié et Lognon, ils vibrent avec sensualité comme une vague de pages blanches.
  • Les totems :
    Des totems abstraits figés dans le temps, comme d’immenses sceaux historiques, ponctuent l’espace de présence mystérieuse
  • Le luminaire de ‘l’entrée des contes’ :
    Le luminaire de l’entrée des contes se déploie comme des rayons solaires. Ses plis sont tachetés d’or-argent lumineux. Suspension-coupole revisitée version haute couture, il confère à la pièce une modernité puisée dans une sémantique de l’onirique, tout le message de l’entrée des contes.
  • Les appliques du ‘salon de conversation’
    Les appliques du salon de conversation semblent répondre au langage des coquillages et des fonds marins.
  • Les rideaux de l’espace de jour et les rideaux de l’espace bain
    Des rideaux singuliers habillent les fenêtres de sensualité et d’allure. Essentiellement couture, ils s’emboîtent et jouent de la transparence avec théâtralité. Dans l’espace jour, les rideaux en tissu Pierre Frey réalisés avec les Maisons Lemarié et Lognon et le tapissier Philippe Coudray, ressemblent à des jupes envolées. Celles-ci habillent les fenêtres de volants retombants, empreints de traces de perles perdues au creux du tissu. Dans l’espace bain, Les carrés de raphia effiloché dessinent un damier imaginaire, sorti tout droit des jardins du Sud ou de ceux de la Villa Noailles.

Quote par AAA à propos de la collaboration avec les Maisons Lemarié et Lognon :

« La délicatesse des créations des Maisons Lemarié et Lognon m’a toujours fascinée. J’ai été éblouie par la beauté des métiers en carton découverts lors de ma visite des ateliers du 19M. Tout a commencé par une conversation inspirante avec Gwenaëlle Créhalet, directrice de la maison, sur le télescopage des univers de la mode et de la décoration. Nous partageons cette conviction ainsi que le désir d’exploration créative qui élargit les horizons.
A partir des archives si distinctives de la maison, j’ai imaginé des murs entiers recouverts de matières architecturales, nées de la rencontre du papier et du plissé, mettant en avant les savoir-faire exceptionnels des Maisons. Des paravents articulés pour ‘le bureau d’écriture’, des rideaux pour l’entrée des contes où trône un luminaire solaire déployé en éventail surligné d’or-argent, des totems, des appliques murales comme issues de fonds marins, tous empreints de délicatesse et de poésie, dédiés à « L’Amour, la Mer, les Femmes ».
Pour réaliser les paravents, nous nous sommes entourés de l’atelier Louis Del Boca, Entreprise du Patrimoine Vivant qui a saisi le souci d’excellence et le geste nécessaire pour conserver la finesse des créations développées en collaboration avec la Maison et préserver cette signature Haute-Couture singulière et exclusive.
Rien n’est plus fascinant que les liens entre la mode et la haute décoration ! J’espère que le fruit de cette collaboration avec les Maisons Lemarié et Lognon, imaginée comme un hommage aux femmes et une invitation à rêver par les mythes, transmettra l’émotion ressentie à chacune des étapes de cette aventure créative ».

AAA × Maison Lesage :
Les 10 pages brodées du ‘miroir des cultures’:

  • Les 10 pages ornées d’un mot choisi et brodé par Lesage :
    J’ai imaginé une fresque murale composée de 10 pages issues de livres imaginaires, révélant chacun le secret d’un mot unique et évocateur, comme un patchwork joyeux de nos différences réunies. Cette fresque abstraite et enluminée colore un pan de mur incliné en inox poli réfléchissant, appelé ‘le miroir des cultures’ .
    « La Méditerranée, mer de nos langues » ouvrage de Louis-Jean Calvet, recense 10 langues autour du continent liquide, fil rouge de son histoire. C’est sur cette étude singulière que s’appuie le choix des langues : le français, l’italien, l’espagnol, l’hébreu, l’arabe, le maltais, le turc, l’anglais, le grec, le catalan.
    La sélection des mots, totalement subjective et gaie, tend à évoquer la particularité d’une pensée, un état d’esprit unique et presqu’intraduisible. L’alphabet se dote d’une notion de code mystérieux, une sémantique unique au sein de cette mare nostrum joyeuse et colorée.

Les 10 mots choisis et brodés par la maison Lesage :

Français : L’ESPRIT Italien :L’ARTE Espagnol : SUERTE Arabe (Tarab) : طَرَب Grec (Metis) : μῆτις Portugais :SENY Hebreu : אין סוף Maltais : GHAN Anglais : FLAIR Turque :RÜYA

Quote par AAA à propos de la collaboration avec la Maison Lesage

« Issues de livres imaginaires, révélant chacun le secret d’un mot unique et évocateur, dix pages brodées de raphia teinté et de paillettes par la Maison Lesage, esquissent une fresque abstraite et enluminée qui tapisse ‘le miroir des cultures.’
Fruit d’un merveilleux dialogue avec Hubert Barrère, directeur artistique de la Maison Lesage, avec qui nous partageons une belle complicité, le parti pris de l’expression artistique, franche et sophistiquée à la fois, dote l’espace d’une fraicheur poétique inattendue.
Mélangeant l’alphabet au geste exceptionnel des métiers d’art de la Maison Lesage, la couleur vive et l’évanescence de l’organza, cette mosaïque joyeuse ressemble à nos conversations animées.
Les échanges avec Hubert Barrère sont un voyage en soi. Ils emmènent d’une question à une citation, d’une image à un livre à consulter, jusqu’à l’émoi commun.
Je garde un souvenir vif de l’esquisse de cette aventure, un soir de nocturne au musée du Louvre où déambulant entre les œuvres, nos rires et nos découvertes tramaient déjà les prémices de cette belle collaboration. Ces pages volantes dispersées comme dans un souffle, rehaussent de leurs couleurs sentimentales ‘le miroir des cultures’. Il faut entendre Hubert parler de Métis et de l’Esprit, mots qu’il a soufflés avant de les broder, pour rêver encore mieux à la mystique de notre Méditerranée. »

AAA × Studio MTX :
La tente ‘Retour du marché’

L’auvent conçu par Aline Asmar d’Amman en collaboration avec Studio MTX utilise les codes propres aux ‘window panels’ de la maison, en les détournant du mur au plafond, pour créer l’effet de tenture.
L’idée originale de suspension au plafond, relie cette microarchitecture à l’esprit du lieu, invitant l’atmosphère envolée du marché voisin, à l’intérieur du bâtiment. Un ruban visuel continu se déroule du mur au ciel de la pièce, rappelant ainsi l’Orient et les tentures de la place Louis Blanc.
Clin d’œil à l’effervescence du quartier et à la générosité du festival d’architecture d’intérieure, ouvert à tous, et réunissant la grande famille de la Design Parade de Toulon, cette installation sur le palier offre un moment de pause pour se préparer à pénétrer dans l’univers des différentes expositions.

Quote par AAA à propos de la collaboration avec Studio MTX

« Rentrer dans l’univers des broderies architecturales du Studio MTX est un rêve d’adulte pour tout architecte. Tout y est possible car le terrain de jeu ne s’arrête pas aux compétences techniques de ces ateliers d’exception, mais il est alimenté par d’exquises conversations avec Mathieu Bassée et son équipe. Avant de nous attaquer à l’idée de l’auvent qui déroule un ruban visuel continu du mur au ciel du palier de l’escalier, à partir de la signature singulière des ‘window panels’ de la maison, nous avons passé des heures à discuter du ‘mobile des métiers’. C’est autour de la table de Cécile Léal et de Mathieu Bassée que les solutions techniques de cet objet poétique et complexe ont été trouvées. Les séances de travail collectif sont ce qu’il y a de plus passionnant dans une collaboration. D’un croquis à une anecdote personnelle, entourés de sublimes créations ajourées et hautement sophistiquées du studio, ont germé des idées inattendues qui apportent avec grâce et clarté la solution à de nombreuses équations de structure et de poids. J’ai hâte de retourner aux ateliers pour de nombreux projets à développer et pour le plaisir de retrouver l’esprit des conversations qui repoussent les limites de l’architecture intérieure en magnifiant les espaces. »

AAA × 19M : Le mobile des métiers
Toutes les Maisons d’art et de la Mode de CHANEL, le19M :
Lemarié et Lognon, Goossens, Lesage (Hubert Barrère), Massaro, Atelier Montex, Studio MTX, Paloma, Maison Michel
avec la réalisation de l’Atelier François Pouenat ( cordes fournies par les passementiers Houlès) :

Conçu par AAA comme un attrape-rêve géant, cet objet suspendu aux huit branches tentaculaires, tient en équilibre autour de ses tiges en chanvre et en métal frappé, les créations délicates des Métiers d’art de la Mode réunies par CHANEL, au, 19M. Inspiré d’une phrase de Cocteau qui a marqué de son passage la Villa Noailles, ‘j’ignore quel est cet objet ou comment il se présente, mais j’aime qu’il existe et rêve dessus’, il conte l’allégresse de l’acte de création et ses milles et une histoires d’insomnies.
Collaboration avec les Métiers d’art de la Mode de CHANEL, le 19M pour la réalisation exceptionnelle des objets suspendus au ‘mobile des métiers’, spécialement créés par les Métiers d’art de la Mode de CHANEL, le19M: Lemarié et Lognon, Goossens, Lesage (Hubert Barrère), Massaro, Atelier Montex, Studio MTX, Paloma, Maison Michel
Réalisation de la structure, suspension et contrepoids par l’Atelier François Pouenat ; fourniture des cordes par les passementiers Houlès.

Collaboration avec l’Atelier François Pouenat

  • Le bureau Dark Ribbons : meuble bureau en métal plié, patiné dégradé, conçu par AAA en contrepoint du ‘pouf Iconique’ en aluminium de Maria Pergay, version androgyne aux lignes tendues. Réalisation en partenariat avec l’Atelier François Pouenat.
  • Le miroir fractal JANJOEL : quadriptyque sculptural en inox poli miroir aux soudures apparentes, et facettes taillées, conçu par Aline Asmar d’Amman en réponse au miroir polyédrique de Jan et Joel Martel pour le vicomte de Noailles. Réalisation en partenariat avec l’Atelier François Pouenat.
  • Le mobile des métiers : voir ci-dessus *

Collaboration avec les Ateliers Maleville

  • Lidia : armoire à liqueurs cylindrique en chêne sculpté, patiné, inox poli et métallisation à froid. conception AAA , réalisation en partenariat avec l’Atelier Maleville
  • Le podium de l’espace Bain : conception AAA, réalisation en partenariat avec l’Atelier Maleville

Collaboration avec les Ateliers Prométhée :

  • Les moulages de l’espace bain dérivés de moules originaux à l’antique dont les proportions et les assemblages sont revus dans un dessin contemporain.

Collaboration avec DELISLE :

  • Niriis : Les luminaires de l’escalier de l’ancien évêché. Grand lustre et applique.
    Conçus par Aline Asmar d’Amman et réalisés en partenariat avec Delisle, les luminaires de l’escalier de l’ancien évêché en verre vénitien, en boules d’albâtre et en fer forgé de l’escalier, tenus par des coudes en chanvre (fournis par les passementiers Houlès) sont des évocations des nymphes de la mer.
    L’escalier de l’ancien évêché est bercé de sensations méditerranéennes. « La Mer » d’Ange Leccia, œuvre vidéo immersive, appelle à découvrir l’espace habité par les bruits de l’eau, un écho au port de Toulon.
    Une corde de bateau s’entrelace avec des anneaux de métal forgé et des lampions en verre soufflé vénitiens, développés avec la maison Delisle et les passementeries Houlès. Des points lumineux courent le long du mur, comme un guide vers les expositions de l’étage.
    Au sol, des tapis en matière naturelle de Codimat Collections, atténuent les résonances et préparent à la découverte.

Collaboration avec les Ateliers Jouffre :

  • Georgia : Création Aline Asmar d’Amman réalisée par les ateliers Jouffre.
    Hommage à la féminité hautement sensuelle et aux courbes évocatrices des peintures abstraites de la peintre américaine Georgia O’keeffe, le salon de conversation Georgia composé de fauteuils à deux, trois ou multiples pétales tressés, invite à une appropriation lascive de l’espace en invoquant un esprit ‘Hollywood glamour’ contemporain.
    A l’allure généreusement voluptueuse des divans et des fauteuils ronds, s’associe une construction structurelle rigoureusement calculée pour un confort sensoriel au moelleux ferme, gonflé, enveloppant, presque gourmand.
    Les pétales tout en ellipses minutieusement imbriquées permettent la réalisation d’un dessin sans compromis et confèrent à l’ensemble une délicatesse ouatée rigoureuse, une promesse de langueur et de confort, une invitation à la lecture dans un cocon, ou un salon de conversation à deux, en face à face, la rondeur comme allure et gravité centrale.
    Jouant sur la possibilité de scénarios multiples avec les bases rotatives des assises, les compositions sont tour à tour déliées ou rassemblées par une ligne de tresse et de torsade infinie. Un air de manège ludique s’empare des divans et des assises en mouvement.
    Le salon de conversation Georgia est fabriqué par les Ateliers Jouffre en France, avec le plus haut degré d’artisanat et d’attention portée aux détails de la tapisserie française.
    Les formes complexes des géométries rondes et elliptiques tridimensionnelles sont portées par une carcasse en strates sur-mesure, accueillant différentes densités de mousses et fusionnant avec le tissu en mohair extra doux. Un jeu de confort sensoriel annoncé par un émoi visuel.

Quote par AAA à propos des fauteuils Georgia :

« Je suis tombée dans le paysage sensoriel des grandes fleurs de Georgia O’Keeffe en même temps que je suis rentrée dans l’adolescence.
Cette évasion émotionnelle est souvent devenue un refuge, un souvenir au prisme intensément féminin. J’ai mis du temps à absorber toute la sensualité qui s’en dégage.
Le salon de conversation Georgia est un bouquet d’émotions voluptueuses légèrement grisantes, comme les courbes des femmes à la beauté amplifiée par le mouvement.
Leur structure infiniment courbe et complexe est rendue possible grâce à une complicité merveilleuse avec les équipes des Ateliers Jouffre en France, garantes du haut degré d’artisanat et d’attention portée aux détails de la tapisserie française »

Collaboration avec le Laboratorio Morseletto

  • pour la réalisation de la collection de meubles en ‘béton littéraire’ et les tables ‘stone cloud’ issues de la collection AAA ‘La mémoire des pierres ‘
    Collaboration avec la Maison Pierre Frey
  • pour la fourniture de tous les tissus de l’exposition
    Collaboration avec Codimat
  • pour la fourniture de tous les tapis de l’exposition
    Collaboration avec Apsara
  • pour la réalisation du ‘Miroir des Cultures’ et l’installation du luminaire de l’entrée conçu en collaboration les Maisons Lemarié et Lognon
    Collaboration avec les Ateliers Jouffre
  • pour la tapisserie des fauteuils Georgia de AAA, réalisés en couleurs particulières pour l’exposition.
    Collaboration avec l’Atelier Philippe Coudray
  • pour la réalisation des rideaux conçus en collaboration avec les Maisons Lemarié et Lognon
    Collaboration avec Punto Seta
  • pour l’impression sur tissu des rideaux de la chambre
    Collaboration avec Alexis Liger
  • pour la confection in situ des rideaux de la chambre
Art Contemporain
Collaboration avec DOCENT pour la curation des œuvres d’art contemporain de « L’Amour, la Mer, les Femmes »

Ponctuant chacun des lieux de l’exposition, le choix curatorial de Docent forme pour le visiteur une promenade enchanteresse, empreinte de rêves et de mythologies. L’œil y croisera ainsi les métamorphoses que dévoilent les vitrines de Bianca Bondi, les restes sublimés de Théo Mercier, les dessins sensuels de Vidya Gastaldon, les créatures illustrées de Shuo Hao, la céramique dévorée de Caroline Achaintre, ou encore l’œuvre bicéphale de Richard Fauguet, aux yeux de coquillages, qui comme chacune des œuvres choisies semble née des rives d’une mer mythologique. La richesse des univers créatifs des artistes exposés, en résonance avec les partis pris architecturaux, décuple l’émotion et la densité ressentie.
Leur présence distille mille messages poétiques avec une fraîcheur contemporaine dans cet intérieur consacré à « L’Amour, la Mer, les Femmes ».

“ Avec Docent, j’ai cherché à recréer la finesse du jugement esthétique humain tout en décuplant l’envergure de sa mise en pratique. Les algorithmes de recommandations que nous avons développés sur notre plateforme digitale sont capables de décrypter en profondeur la complexité des pratiques des artistes que nous présentons, permettant ainsi la rencontre d’un goût, d’une vision ou d’un désir avec les œuvres qui leur correspondent.
Grâce à l’acuité de nos algorithmes, nous avons réussi à faire entrer en résonance les thèmes qui traversent l’exposition imaginée par Aline Asmar d’Amman avec le travail d’artistes contemporains aux pratiques variées mais dont les œuvres présentées semblent toutes appartenir au même mythe, un mythe que la mer aurait vu naître. ”
Hélène Nguyen-Ban, fondatrice de Docent

L’art contemporain mythes et métamorphoses

“ Il s’agira aussi de résonance artistique inattendue grâce à la puissante ponctuation des œuvres d’art choisies avec Hélène Nguyen Ban, fondatrice de Docent, application numérique révolutionnaire qui ouvre de nouveaux champs de découvertes et alimente notre insatiable soif artistique. Les scènes pétrifiées de Bianca Bondi, le paravent peint à la main de Shu Hao, les visages collés des Siamoises de Richard Fauguet, les dessins océaniques de Vidya Gastaldon, la céramique dévorée de Caroline Achaintre et l’improbable Déjeuner sous l’herbe de Théo Mercier amplifient l’excitation et la joie du dialogue avec l’espace.
Aline Asmar d’Amman

À propos de Docent

Docent est une application mobile facilitant la découverte et l’acquisition de chefs d’œuvre de l’art contemporain. Les artistes présentés sur Docent sont issus des galeries les plus reconnues dans le monde pour la qualité et la diversité de leur programmation. Portée par la passion de sa fondatrice, Hélène Nguyen-Ban Docent capitalise sur la puissance technologique pour ouvrir le champ des possibles et éliminer la myriade de biais qui réduisent les horizons de découverte, qu’elle perçoit comme illimités dans ce vaste écosystème de l’art contemporain. L’application allie ainsi l’expertise artistique aux méthodes scientifiques de recommandation les plus avancées pour permettre à chacun de trouver l’œuvre d’art qui lui correspond.

Avec la participation des galeries partenaires de DOCENT
Galerie Mor Charpentier Galerie Derouillon Galerie Art : Concept Galerie Jousse Entreprise

Avec l’aimable participation de la galerie Sfeir-Semler pour le prêt des « Leporellos » d’Etel Adnan

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