Louis Chevalier

Mon projet trouve ses sources dans deux univers souvent antinomiques, l’industrie et l’artisanat. Du premier je me suis inspiré de la forme. Le profilé métallique habituellement utilisé dans la structure des bâtiments est ici reproduit en bois puis agencé pour former un banc garni de cubes en mousse. Une suspension lumineuse flotte au-dessus de l’assise, elle se compose de plexiglas qui donne l’impression d’être extrudé des blocs rigides posés au sol.
Les deux volumes se font écho en définissant un espace de vie qui joue du contraste entre brut et sophistiqué, solide et délicat, lourd et léger, opaque et translucide.
Par ce dialogue entre la forme industrielle et le façonnage artisanal, j’incite à reprendre la main sur la méthode de production. Les artisans d’autrefois reprennent la main après avoir été peu à peu évincés par les machines.